Pour préparer son livre, il lui était souvent répondu, « Il ne se passe rien au Conseil des ministres ?! ».
« Plus on me répondait cela, plus j’avais envie de dérouler la pelote et de raconter, de l‘intérieur, ce petit théâtre de la comédie humaine où tous les élus rêvent de se produire », explique la journaliste, précisant que chaque président a marqué son temps de son empreinte.
Et c’est le cas Jacques Chirac, qui « bizute pour son premier Conseil son jeune ami devenu secrétaire d’Etat, Frédéric de Saint-Sernin ».
« Il le poussera devant lui dans le salon Murat, lorsque l’huissier annonce l’arrivée du président, provoquant l’hilarité de la tablée ministérielle », précise la publication.
Gala précise aussi que Jacques Chirac qui était « exaspéré par le manque de ponctualité de son garde des Sceaux, Jacques Toubon », « le laisse un jour planté à la porte du Conseil ».