France Dimanche évoque en sa Une la thèse du meurtre, en réalité, il est question de sa fille, Kate Barry, qui aurait mis fin à ses jours. « Un meurtre de soi-même », a indiqué son fils. Le magazine people laisse entendre que Jane Birkin aurait peut-être aussi choisi d’en finir de la vie. Ses filles l’ont laissé entendre pour le communiqué annonçant sa disparition.
Malgré son souhait d’indépendance, la chanteuse émérite, avait consenti à la présence d’une auxiliaire de vie, mais avait apparemment choisi de s’en passer pour la nuit.
C’est cette dernière qui l’a découverte inanimée le lendemain matin. Cette décision est d’autant plus surprenante compte tenu de la santé fragile de Jane Birkin, qui avait lutté contre une leucémie pendant de nombreuses années.
L’hypothèse d’un départ volontaire est également évoquée, notamment en raison de son incapacité à accepter le décès de sa fille aînée, Kate, née de son union avec le compositeur John Barry.
La disparition de Jane Birkin fait écho à celle de sa fille Kate, dont les circonstances de la mort, survenue le 11 décembre 2013 à l’âge de 46 ans suite à une chute du quatrième étage de son appartement parisien, demeurent troubles. Cette tragédie a profondément marqué Jane Birkin, qui ne s’en est jamais vraiment remise.
Dans une interview accordée à Gala, Roman de Kermadec, 37 ans, le fils de Kate et de Pascal de Kermadec, revient avec émotion sur ce drame. Il confie que cette chute ne serait pas « accidentelle ».
« On ne saura jamais. Ce jour-là, j’étais en tournage et je me suis senti super mal, comme si j’avais senti que quelque chose se passait... Je suis rentré chez moi et j’ai eu ce fameux coup de fil... » se souvient-il.
Et d’ajouter : « Elle était dépressive, sous antidépresseurs. Elle a recommencé à picoler un peu, de temps en temps. »
Au moment de sa mort, Kate entretenait une relation houleuse avec son compagnon d’alors, le réalisateur et producteur Oury Milshtein.
Le couple avait convenu d’une séparation et Kate avait emménagé dans un appartement distinct. Des difficultés financières avaient également été évoquées pour expliquer ce déménagement. Le soir du drame, Kate s’apprêtait à recevoir Oury et sa fille à dîner.
Dans son livre C’est Jane, Birkin Jane (éd. Actes Sud), Gabrielle Crawford, la meilleure amie de Jane Birkin, relate que les enquêteurs les ont convoqués au commissariat quelques heures après le drame : « On nous a installés dans des salles séparées et on nous a interrogés. Lou, Oury, le compagnon de Kate, Charlotte, Jane et moi », écrit-elle.
Plusieurs hypothèses ont été envisagées par les enquêteurs : un homicide, une querelle qui aurait mal tourné, la présence d’un inconnu. Le verrou de la porte d’entrée de l’appartement de Kate était pourtant fermé.
L’hypothèse d’une pulsion suicidaire a également été considérée.
Roman de Kermadec évoquait déjà en 2013 dans Paris Match l’hypothèse du suicide, ce « meurtre de soi-même », selon la définition de Sigmund Freud. Malgré les investigations, le mystère entourant la mort de Kate demeure entier.