Révélée dans les pages du Parisien par son ami d’enfance Jean Bender, cette histoire nous plonge dans les épreuves que l’artiste aurait pu endurer à l’âge de 18 ans, rapporte le magazine Spécial Dernière.
Avant de devenir le chanteur renommé que nous connaissons, l’artiste émérite a failli être englouti par une tragédie terrifiante qui a changé le cours de son existence.
Le livre poignant de Jean Bender, "Il suffira d’un signe" (publié par les éditions Albin Michel), raconte le parcours de Jean-Jacques Goldman avec une profonde sincérité. C’est également un hommage à leur amitié et à la carrière exceptionnelle du chanteur. L’auteur revient sur un événement marquant, une nuit fatidique qui aurait pu mettre fin aux rêves de l’artiste.
Le destin a joué un rôle crucial dans cette histoire. Le 1er novembre 1970, dans la discothèque "Le 5-7" près de Grenoble, un incendie dévastateur a coûté la vie à 146 jeunes. Jean-Jacques Goldman et son groupe Phalanstère auraient pu être parmi les victimes. Cependant, un changement de dernière minute dans la programmation les a éloignés de ce funeste destin. Cette ironie du sort les a "sauvés".
Malgré cette ombre qui aurait pu ternir son parcours, Jean-Jacques Goldman, qui a pris l’an dernier du bon temps avec Kad Merad , n’a jamais flanché. Cette expérience traumatisante a renforcé sa détermination à vivre pleinement. Après avoir quitté Phalanstère, il a travaillé acharnement dans un modeste studio de 30 mètres carrés, enregistrant bande après bande. Son ami et biographe relate avec humour et nostalgie comment ils ont sauvé la bande d’"Il suffira d’un signe" avec un fer à repasser ordinaire.
La vie de Jean-Jacques Goldman aurait pu prendre un tout autre chemin. Ces moments fragiles, où il a frôlé la mort, ont façonné son caractère et alimenté sa passion pour la musique. L’artiste a continué à écrire son histoire, devenant ainsi une icône durable de la chanson française, malgré les épreuves auxquelles il a été confronté.