Jeannette Bougrab aurait souhaité quitter la France avec Charb quelques mois avant les attentats de janvier, confirme-t-elle dans son livre ’Maudites’ qui sortira chez Albin Michel bientôt.
Le 7 janvier dernier, Jeannette Bougrab a perdu l’homme qui partageait sa vie.
Et quelques mois plutôt, elle raconte avoir demandé à son homme qui était déjà sous protection policière de quitter la France.
« De manière égoïste, ayant trouvé l’homme du reste de ma vie, je l’ai supplié de quitter la France avec moi. Je lui disais que nous pourrions vivre au Canada ou en Nouvelle-Zélande’, écrit-elle.
’J’étais convaincue d’une catastrophe imminente sans pouvoir en dessiner les traits. Je ne me trompais pas. » a ajouté l’ex secretaire d’Etat, qui profite par ailleurs de ce livre pour régler ses comptes avec la famille de l’ex patron de Charlie Hebdo.
’Ces derniers moments que j’aurais pu avoir avec lui, on me les a volés. Comment pourrais-je pardonner ?’, s’interroge-t-elle, avant d’affirmer que les attaques dont elle a été la cible, sont une sorte de mal ‘irréversible à vous dégoûter du genre humain’.
‘Mon crime a été d’écorner son image. Eux l’ont décrit comme un queutard sans attaches, sans foi ni loi (n’oublions pas que les gens de Charlie sautent sur tout ce qui bouge, c’est bien connu !). Certains ont même dit qu’il était gay. Tout était bon, sauf moi ! Pas de pièce rapportée dans le clan’, écrit-elle.
‘Notre amour ne regarde personne…’, me répétait Stéphane. Se sachant menacé par ces dingues de la kalachnikov, il voulait nous protéger, ma fille et moi, et j’étais d’accord avec lui. Je constate aujourd’hui que c’était surtout de son entourage qu’il voulait me préserver. un entourage possessif, exclusif, intolérant, un clan d’aboyeurs qui ont voulu salir notre histoire’, explique-t-elle ensuite.
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