Le Parisien a consacré un dossier à la disparition du regretté acteur, occasion de relayer les confidences de ses proches, dont celle de Valentin Morel, qui était son chauffeur durant deux ans.
Il confirme sa pudeur. Pas question pour l’ex-compagnon d’Agnès Jaoui d’évoquer sa maladie.
"Quand je l’ai rencontré, il était amaigri, parfois essoufflé, prenait des médicaments", a-t-il indique avant de préciser : "Il ne me serait jamais venu à l’idée de l’interroger sur d’éventuels problèmes".
Pierre Squara, chef du service réanimation à la clinique Ambroise-Paré de Neuilly-sur-Seine, où Jean-Pierre Bacri était soigné, a livré quelques précisions sur des derniers mois. Il a lutté avec courage.
"On l’a trouvé comme dans ses films. Il a exigé d’être traité comme tout le monde", a-t-il confié. "Il a fait preuve d’un grand courage parce que la fin n’a pas été facile. Il fallait négocier".
Philippe Muyl, qui l’a dirigé dans « Cuisine et Dépendances », sorti en 1993 explique de son côté qu’il y avait chez le regretté acteur "une tendresse, une bienveillance, un côté enfant blessé qui cache son aspect le plus fragile, même s’il regardait la vie avec une sorte de lucidité un peu cruelle. »