En entretien avec ’Paris Match’, Jeannette Bougrab règle non seulement ses comptes avec la famille de Charb , mais confirme au passage qu’elle n’a jamais été question pour elle d’unir sa destinée avec le caricaturiste.
Jeannette Bougrab se souvient tout d’abord de sa rencontre avec le frère du défunt à l’Institut médico-légal.
‘À la mine de son frère Laurent’, le frère de Charb, ‘ je comprends qu’il n’apprécie pas de me voir ici. J’ai déposé quelques vêtements pour qu’on puisse l’habiller avant l’inhumation. J’aurais aimé venir le voir tous les jours jusqu’à la mise en bière, mais la famille, en publiant un communiqué meurtrier, s’y est opposée de facto’.
‘Ces derniers moments que j’aurais pu avoir avec lui, on me les a volés. Comment pourrais-je pardonner ?’, s’interroge-t-elle, avant d’affirmer que les attaques dont elle a été la cible, sont une sorte de mal ‘irréversible à vous dégoûter du genre humain’.
Et après avoir clamé son amour pour l’ex patron de Charlie Hebdo, il est demandé à l’ex secrétaire d’État s’ils n’ont jamais pensé à unir leurs destinées.
’Nous en avions tous les deux une peur bleue, le symbole de la corde au cou, très peu pour nous’, répond-elle.
Et d’ajouter : ’Il faut dire qu’avec moi, peu de risque que je veuille l’épouser’.
’Ma fille May, adoptée à des milliers de kilomètres de la France, est un vrai miracle, et ma stérilité qui me meurtrit, et empêche toute grossesse...le rêve pour lui ! Stéphane comme moi revendiquions un célibat total. Pour vivre heureux, vivons cachés’, était notre leitmotiv’.
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