La vie de Julien Clerc continue de prendre des tournants inattendus, même au milieu de l’adversité. Malgré le décès de son frère Gérard Leclerc suite à un accident d’avion, le chanteur ne compte pas mettre un frein à sa carrière. Au contraire, il...
Julien Clerc et son épouse, le romancière Hélène Grémillon, ne se lâchent plus d’une semelle et continuent malgré leur mariage à se vouvoyer.
La romancière en explique les raisons dans « Paris Match » dont elle fait la couverture avec son homme.
« Au début, se tutoyer aurait été comme accepter un amour dont je ne voulais pas. Le vouvoiement a été une manière de tenir à distance le danger potentiel de notre histoire… Le garder, c’était comme se dire ? : “Je pourrais vous quitter avec moins de chagrin.”, explique-t-elle.
« C’était pragmatique. Pas romanesque. Les gens pensent que c’est une coquetterie, mais c’est devenu instinctif », fait savoir Hélène Grémillon dont le propos est partagé par son époux.
« Mes parents s’engueulaient tellement fort, à coups de vouvoiements, que je n’aurais jamais pensé vouvoyer quelqu’un au quotidien. C’est venu comme ça et c’est naturel désormais. Mais je comprends que cela soit difficile à croire, que l’on puisse y voir une posture. Je vous rassure, ce n’est pas le cas », précise le chanteur.
Julien Clerc tenait déjà ce propos dans VSD.
« Je ne sais pas à quoi c’est du. Comme tout le monde, on s’est vouvoyés au début et on n’a jamais réussi à passer au tutoiement. C’est étrange », confiait-t-il avant d’expliquer que cela lui rappelait « La Grande illusion ».
« L’un des plus beaux films français avec tous ces officiers qui ne sont pas du même milieu social.
Pierre Fresnay joue le rôle d’un aristocrate, quand Gabin vient d’un milieu populaire. La veille de l’évasion, il y a cette scène merveilleuse où Gabin va voir Fresnay en train de laver ses gants blancs dans une cuvette et lui déclare : « Y a dix-huit mois qu’on est ensemble et on se dit encore vous… » Et Fresnay de répondre : « Je dis vous à ma mère, je dis vous à ma femme. Ça n’empêche pas les sentiments. » C’est la meilleure réponse que je puisse faire », expliquait-t-il.
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