De son élimination surprise de Koh-Lanta, alors qu’il a toujours été droit dans ses bottes, et sincère, même s’il est un peu impulsif, Franck en parle dans un entretien accordé à Gala, où il évoque son parcours.
« D’après ce que j’ai compris, j’étais trop à l’écart, je ne participais pas assez avec mes coéquipiers à la vie du camp. Mais moi, compter les grains de riz, je n’y arrive pas, il faut que je bosse », explique l’aventurier, qui était conscient de s’être isolé.
Il lui fallait créer des affinités.
« Ça fait 15 ans que je regarde Koh-Lanta, ça fait 15 ans que je sais que ça se passe comme ça. Avant de partir, j’ai dit à ma femme : « Franck, ferme-la ». Elle m’a répondu : « Franck, tu te tais, tu ne dis rien, tu te calmes ». Vous n’imaginez pas à quel point je suis un impulsif », explique-t-il.
« Mais je suis quelqu’un de vrai et de juste. Quand je vois des fainéants sur le camp, des gens qui sont fatigués au bout de un jour et demi, je me dis que ça commence mal. J’ai pris sur moi et je me suis mis de côté, j’ai fabriqué ma nasse, j’ai coupé du bois. Mon élimination vient de là », explique l’aventurier.
Et de préciser ensuite la raison pour laquelle il n’a pas cherché à se rapprocher des autres candidats.
« Je ne suis pas hypocrite. Quand au début, j’ai proposé de faire des choses sur le camp, on m’a répondu non à chaque fois. Je me suis donc dit que j’allais agir seul. Dans Koh-Lanta, il n’y a pas que les jeux, il y a plein d’autres choses. Il faut bosser aussi. Un aventurier c’est un ensemble », dit-il.
Franck reconnait qu’il n’a pas réussi à maitriser son impulsivité.
« JE NE PEUX PAS. Je ne changerai pas. Si je repars je ferai la même chose. Je ne suis pas quelqu’un de faux. Peut-être que plus tard dans le jeu, si j’avais eu l’opportunité d’aller plus loin, peut-être que là j’aurais agis différement. Moi aussi, mon objectif c’était de monter sur les poteaux. Comme tout le monde. Ceux qui disent le contraire sont des menteurs », dit-il. Je me suis mis à l’écart, je ne voulais pas m’imposer tout de suite car je savais que si j’ouvrais ma gueule trop tôt, dans une équipe de six, j’étais cuit ».
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