Lambert Wilson était en proie à une grave dépression en 2010, une période sur laquelle il revient dans les colonnes de ’Pèlerin magazine’.
’Cette année-là, il s’est passé plein d’événements dans ma vie, à commencer par le décès de mon père Georges’, confie le comédien actuellement en pleine tournage de ’La Vache’, dernière réalisation de Mohamed Hamidi, dans laquelle il donne la réplique à Jamel Debbouze.
’C’est un moteur fort, le père, dans la vie d’un homme, particulièrement quand vous faites le même métier que lui. Surtout quand il est, objectivement, une montagne de talent et de réputation. Lorsque, subitement, cette montagne disparaît, il y a un énorme réajustement à faire. Vouloir impressionner son papa n’est plus une force. Il faut en chercher d’autres’, explique-t-il.
’Cette cassure, même si elle a été très dure à vivre, a été importante et bénéfique pour moi’, confie-t-il.
’J’ai abandonné cette obsession de toujours désirer briller et de devenir une star internationale. Je me suis recentré sur ce qui me fait plaisir’, ajoute l’acteur, qui évoquait cette mauvaise passe dans les colonne de Marie Claire.
’Ma crise de la cinquantaine dure depuis cinq ans.... Ma crise a parfois pris des proportions inquiétantes. J’ai fait une énorme dépression, pendant un an et demi, avec des phases d’abattement et d’autres de surexcitation. Elle n’est pas intervenue à n’importe quel moment. J’ai perdu mes deux parents à un an d’intervalle’, disait-il.
Ces articles devraient vous intéresser :
