Alors que la France est en deuil suite à la découverte des ossements du petit Émile, Alain Finkielkraut se retrouve au cœur d’une polémique pour sa réaction jugée insensible lors d’une émission de BFMTV.
Pour avoir défendu Olivier Duhamel, accusé d’abus sexuels à l’encontre de son beau-fils alors celui-ci était adolescent, Alain Finkielkraut a été réduit au silence. Il est écarté de LCI.
D’après une information révélée par « Télérama », le philosophe aurait été écarté de l’antenne de LCI suite à ses propos tenus dans l’émission de David Pujadas, où il était question des accusations portées à l’encontre Olivier Duhamel.
« D’abord on parle d’un adolescent, ce n’est pas la même chose, et en plus, même pour spécifier le crime, il faut savoir s’il y a eu consentement », avait-il lancé. À chaque fois que vous voulez faire une distinction, ça paraît comme une absolution, à chaque fois que vous recherchez la spécificité, on vous accuse à peu près de complicité de crime ».
Ses propos sur le consentement de la victime et sur l’acharnement dont aurait été victime Olivier Duhamel ont été dénoncée.
En entretien avec l’Obs, Camille Kouchner, autrice de "La Familia Grande", où le comportement affreux de son célèbre beau-père a été révélé, a rappelé qu’elle faisait confidence au célèbre politologue.
"C’était comme un père. Et plus que ça. Il a apporté tellement d’intelligence et d’humour dans notre famille. C’était une énergie nouvelle, un souffle. Je m’en suis remise totalement à lui. Après le divorce de mes parents, j’avais besoin
de tendresse, de bienveillance et surtout d’optimisme. C’était lui qui m’apportait ça. Il me donnait confiance en la vie, nous étions complices. Et il avait un regard sur ma mère que je trouvais juste", a-t-il indiqué.
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