La mémoire de la regrettée Florence Arthaud aurait été souillée par une autre femme, rapporte le magazine France Dimanche.
Un hommage a été rendu dans les colonnes de « Paris Match » par Olivier de Kersauzon à Florence Arthaud, qui a perdu la vie dans un accident hélicoptère en Argentine, où elle tournait « Dropped », l’aventure de TF1.
« Florence parlait peu, comme tous les marins. Elle trouvait pourtant toujours les mots pour décrire le rouge d’un coucher de soleil dans le ciel de Polynésie, ou les embruns fouettant les cieux courroucés en Bretagne. Elle n’avait pas besoin de grande formule, il lui suffisait de rêver. Sa disparition m’a sonné. Triste. Triste », écrit Olivier de Kersauzon dans un long article paru dans « Paris Match » qui consacre sa Une à la navigatrice.
« Elle avait une telle forme d’éternité dans sa passion pour la mer et la nature que je ne pouvais imaginer qu’un jour, elle puisse succomber », poursuit-il, rappelant que sa collègue « vivait comme un Phénix, au bord de la catastrophe, et toujours elle en réchappait ».
Olivier de Kersauzon fait allusion aux deux accidents dont l’ex navigatrice avait été victime : un accident de voiture alors qu’elle n’était âgée de 17 ans et la chute de son bateau en avril 2011 au large de la Corse.
« Personne ne la connaissait, elle était un peu timide, un peu réservée, elle m’a plu tout de suite. Il y avait de la lumière en elle. Dans le monde des navigateurs de l’époque, le patron c’était Tabarly et le vieux l’avait adoubée », rappelle Olivier de Kersauzon avant de poursuivre : « Il avait rapidement vu qu’elle n’était pas la fille à papa qu’on pouvait s’imaginer. Elle appartenait à notre monde, elle y était biologiquement à sa place. Petit à petit, elle a creusé son tunnel dans ce métier de capitaine en solitaire, fait de victoires, de déceptions, de rêves et de mort ».
’Elle dévorait la vie au milieu de ces hommes qu’elle aimait », écrit-il.