Le patineur artistique, Philippe Candeloro, qui a envoûté le public avec ses performances gracieuses et audacieuses, traverse actuellement une épreuve déchirante à l’âge de 51 ans. Après des décennies passées à repousser les limites sur la glace,...
Quelques semaines après avoir échappé à la mort sur le tournage de ’Dropped’, Philippe Candeloro se confie dans les colonnes du magazine Entrevue, où il revient sur ce drame qui a coûté la vie à dix personnes dont Camille Muffat, Florence Arthaud et Alexis Vastine.
’Ma survie tient surtout au fait que le départ des hélicoptères avait été retardé de six heures’, confie tout d’abord le champion de patinage, qui balance un peu sur la production, laissant entendre que celle-ci a privilégié le tournage de ’belles images’ au détriment de la sécurité.
’Les conditions météorologiques n’étaient pas "optimales". C’est ce que les pilotes nous ont dit’, lance-t-il.
’D’ailleurs, si nous étions partis plus tôt, ces derniers se seraient peut-être mieux concentrés sur notre point de chute, plutôt que de s’attarder à tourner des images supplémentaires. Et ce, pour la simple et bonne raison que l’endroit était... "joli" !’, ajoute Philippe Candeloro, fataliste face à ce drame.
’On ne saura pas exactement ce qui s’est passé’, dit-il. ’Ces interrogations sont, de toute façon, vaines tant il est vrai qu’avec des "si", on ne revient pas en arrière’.
’Malheureusement, on ne saura pas exactement ce qu’il s’est passé’, ajoute celui qui s’est fait discret depuis le drame par respect pour les familles des défunts.
’C’était avant tout par respect pour les familles des défunts, a-t-il assuré. J’ai en effet jugé préférable d’attendre le rapatriement des huit cercueils. Les funérailles constituent, selon moi, une étape primordiale dans le processus du deuil. Puis au rythme où vont les choses, je craignais surtout d’être accusé de faire de la récupération sur le drame’.
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