Georges-Alexandre Imbert, qui préside l’Association Aide Aux Victimes Accidents de Médicaments, explique à « Public » la raison pour laquelle le Lariam, un médicament contre le paludisme, à l’origine des ennuis de santé de Stromae, n’est pas interdit à la vente en France.
« Dans notre pays, les sanctions sont faibles et les pénalités peu importantes pour le fabriquant. D’ici la fin de l’année, nous allons initier une action collective pour interdire ce médicament », confie ce spécialiste dans les colonnes du magazine « Public », qui revient cette semaine sur les ennuis de santé du chanteur belge, qui serait au bord de la folie.
« Une procédure financière très lourde. Tout est fait pour dissuader les victimes d’aller en justice », a-t-il par ailleurs fait savoir.
Entre confusion mentale, hallucinations surprises « et cauchemars à répétition », le Lariam est d’ailleurs interdit dans 28 pays.
En septembre dernier, Stromae expliquait dans les colonnes de Marianne, que son plus plus grand regret dans la vie est d’avoir pris ce médicament.
« J’ai peu de regrets dans ma vie, mais si je pouvais revenir en arrière et éviter de prendre du Lariam, je le ferai sans hésiter », déclarait-il.