« J’ai été hospitalisé, donc là je suis encore un peu sous traitement, et c’est pour ça que je me réveille tard. J’ai fait une réaction au Lariam, un antipaludique, super super grave. J’ai fait une décompensation psychique.Je perds la boule complètement. C’est vraiment pas chouette… Ça tourne dans la tête, et on a de grosses crises d’angoisse. En dehors de ça, je suis assez facile à vivre », disait d’ailleurs le chanteur dans les pages de Libération.
Georges Alexandre Imbert le président de l’association AAAVAM (Association Aide Aux Victimes Accidents de Médicaments), a été interrogé à ce sujet par le magazine Public explique le cas de Stromae, n’est pas unique.
« Dans la trentaine de dossiers reçus par notre association, on constate que les séquelles sont graves et définitives. Ce médicament engendre d’importantes perturbations au niveau psychiatrique ainsi qu’une sévère perte de poids, explique-t-il. Dans l’un des cas qui nous a été soumis, la personne a pris du Lariam il y a vingt ans et les effets secondaires perdurent. En fait les patients ne s’en sortent jamais ».