Des graffitis accusateurs ont fleuri sur les murs de Tours, ciblant Ary Abittan et suscitant une tempête de réactions contrastées sur les réseaux sociaux.
Des tourments actuels d’Ary Abittan, Claude Lelouch y revient dans Paris Match, où il se dit malheureux pour son comédien. Le réalisateur est meurtri par cette affaire de viol.
Le réalisateur a dirigé l’acteur de 47 ans dans « L’Amour, c’est mieux que la vie » dont la sortie en salles est prévue pour 19 janvier.
Et il n’a pas échappé à une question sur la libération de la parole des femmes. Et il est touché.
« Évidemment, ça devrait être simple : les femmes décident quoi qu’il arrive. Ce sont elles qui ouvrent ou ferment la porte. J’ai pris tant de plaisir à ce qu’on me dise oui que je ne pouvais que respecter le nom », a-t-il indiqué. « Comment prendre du plaisir sans qu’il y ait du désir ».
Ary Abittan, l’un de ses acteurs, a été évoqué. Il est accusé par une jeune femme d’agression sexuelle et de viol.
« Je suis malheureux parce que c’est quelqu’un que j’aime beaucoup et me fait rire. Je voudrais croire que c’est une histoire qui a mal tourné », a déclaré le réalisateur, qui se rangera à la décision de la justice, la seule qui dira la vérité.
« C’est une valeur fondamentale de notre démocratie. Il faut juste lui donner les moyens, le temps. Et se préserver du tribunal médiatique », a-t-il déclaré.
Claude Lelouch se dit par ailleurs meurtri personnellement.
« Oui », répond-il à une question dans ce sens.
« Mais je ne peux ni veux juger sans preuve. Donc, je laisse fair la justice.
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