Aurélie Filippetti, l’ex ministre de la culture, a été la cible de menaces de viol, après avoir pris la défense de Roman Polanski, suite à sa nomination en qualité de président de la 42e cérémonie des César.
« Je pense que c’est la liberté absolue de l’académie des César. C’est un très grand réalisateur. C’est quelque chose qui s’est passé il y a quarante ans. On ne peut pas à chaque fois relancer l’affaire », a déclaré sur France Info la compagne d’Arnaud Montebourg, s’attirant du coup la colère de quelques mouvements féministes et de certains internautes.
« Il ne faut pas non plus donner plus d’importance que ça n’en a à une cérémonie télévisée et professionnelle sur le cinéma », disait-elle par ailleurs.
Après avoir été ciblée par les attaques, elle a tenu à préciser sa position, déplorant au passage les menaces de viol dont elle a été la cible.
« Ce n’est pas moi qui l’ai choisi et je ne l’aurais d’ailleurs pas choisi mais je ne serai pas son procureur. Je ne suis pas son avocat. Par ailleurs, au nom de la défense des femmes, j’ai reçu des menaces de viol. Stop ! », regrette-t-elle.
">19 janvier 2017
">20 janvier 2017
">19 janvier 2017