’Sa crise d’hystérie a duré tellement longtemps. À un moment donné, il allait tellement loin dans les attaques personnelles que je l’ai calmé. Il faut le dire quand un petit con est un petit con’, avait lancé la journaliste lors d’un entretien avec TV Mag, revenant sur son clash avec le polémiste sur le plateau de ’On n’est pas couché’.
Le complice de Laurent Ruquier n’a pas tardé à lui répliquer.
Il explique les raisons de cette petite passe d’armes.
’Le 25 juin 2013, sur France Culture, Caroline Fourest avait remis en cause les propos de Rabia Bentot, une jeune musulmane voilée qui avait été agressée par deux hommes à Argenteuil le 20 mai 2013’, rappelle-t-il. ’Caroline Fourest avait laissé entendre que Rabia Bentot était une affabulatrice et que toute cette affaire n’avait sans doute rien d’une agression islamophobe’, poursuit Aymeric Caron.
’La victime avait alors porté plainte et Caroline Fourest avait été condamnée en octobre dernier à verser 3.000 euros de dommages et intérêts et 3.000 euros de frais de justice’, explique-t-il.
’Caroline Fourest rétorque avec aplomb qu’elle n’a pas été condamnée’. ’Je lui demande alors si elle a gagné le procès en appel. Elle me répond que oui. Et quelques instants plus tard, excédée, elle tentera de détourner l’attention en choisissant la voie de l’invective en me traitant de ’con’. Estomaqué, je choisis alors de cesser l’interview : à mes yeux, l’insulte coupe court à toute tentative de dialogue’, indique-t-il.
’En mentant délibérément pendant cette émission à propos d’une condamnation dont elle a fait l’objet, Caroline Fourest a franchi un pas supplémentaire. Aujourd’hui elle se répand, réitérant ses insultes et ses attaques personnelles à mon encontre, affirmant que je l’aurais empêchée de parler du fond du livre’, dit-il.
’Cette tentative pour détourner l’attention est pathétique de la part d’une intellectuelle revendiquée, et tout particulièrement dans le contexte actuel de réflexion sur la liberté d’expression’.