Et sa nature est précisée par Franz-Olivier Giesbert, qui a recueilli les confidences de l’homme d’affaires auquel il a consacré un livre.
La lueur d’espoir est le nouveau protocole de soins, un protocole très lourd.
« Ça lui donne un espoir qui lui remonte petit à petit le moral », confie un ami qui a décidé de se confier sous le sceau de l’anonymat.
Le 31 mai, Bernard Tapie soufflait au téléphone et reconnait son extrême fatigue. Mais il ne lâche rien.
« Je suis cassé complet. Huit heures par jour au lit, j’ai l’air d’avoir 100 ans, ce protocole, c’est un truc expérimental très lourd. Plus rien ne marche dans le traitement classique, mais mais on me donnait deux ans, ça va faire quatre ans en septembre alors faut pas charrier ! », a-t-il lâché.
Pas question de s’avouer vaincu, comme il le confiait quelques mois plus tôt dans "Le Soir Mag".
« Rien n’est fini jusqu’à ce que ce soit fini », avait-il indiqué. On a vu des gens médicalement condamnés ne pas mourir, parce que leur résistance faisait son travail, en plus d’un apport médical inventif ».
Bernard Tapie est prêt à essayer tous les traitements possibles, même ceux proposés par des personnes considérées comme des plaisantins par les scientifiques.
« La science n’a pas le droit d’être prétentieuse au point de ne croire qu’en elle », lançait-il.