« Je n’eus pas la force de lui dire que désormais, l’amour entre elle et moi serait impossible. Je me comportais comme un lâche. Jamais, pensais-je, je ne pourrais passer ma vie avec le Sida », a-t-il écrit dans Paris Match, où il rendait hommage à l’actrice de Demain nous appartient.
« C’est une petite sœur que je pleure, quand je sais ce que fut, jour après jour pendant des décennies, son corps barbelé. Un supplice de chaque instant », ajoutait l’écrivain et ex-chroniqueur de On n’est pas couché, l’émission présentée par Laurent Ruquier sur France 2. « Tout est plat sans toi. Un grand vide qui mange mes journées. Ma sœur ».
Ces propos ont été qualifiés affabulation par les proches de Charlotte Vallandry.
« Tout d’abord le texte d’un auteur chroniqueur qui s’invente ’frère’. Personne parmi les plus proches n’a connaissance de cette complicité », est-il indiqué sur Instagram. « Lorsqu’il travaillait le samedi soir à la télévision, le chroniqueur n’a jamais répondu aux appels de Charlotte qui avait besoin de lui. C’est ça le show-business, l’entraide fraternelle. À la fin du texte, l’imposteur se permet de la faire parler avec des mots qui lui sont tellement étrangers. Charlotte n’a jamais été pour quiconque ’une mourante professionnelle’. Elle incarna précisément le contraire ».
Et de conclure : « Une femme est morte, arrêtons la fiction. Ses mots sont dans ses livres, ses entretiens. Aidons, aimons les êtres quand ils sont vivants. Pas de broderies post-mortem ».