
Christine Bravo souffre d’une discopathie. Et elle est contrainte de s’éloigner des "Grosses Têtes ». Et elle s’est réfugiée en Corse.
Christine Bravo confie avoir été victime de viol, alors qu’elle se trouvait dans les locaux de TF1. Cet épisode remonte à il y a une vingtaine d’années.
L’animatrice se livre lors d’un entretien accordé à Télé-Loisirs ce jeudi 1er février, occasion d’évoquer une tentative de viol dont elle a été victime dans les locaux de TF1.
« Personnellement, j’ai subi trois tentatives de viol, dont une à TF1, il y a vingt-cinq ans. Un homme, dont je ne donnerai jamais le nom, m’a enfermée dans son bureau et arraché mon soutien-gorge. J’ai hurlé, ça m’a sauvée », se rappelle-t-elle.
Ce qui la gêne le plus c’est l’absence de réaction de la part des équipes de la première chaine.
« Mais les gens avaient la tête baissée quand j’ai pu sortir. Il n’y avait aucune solidarité envers les femmes à l’époque. Ce genre d’incident était monnaie courante », a-t-elle par ailleurs raconté.
Hors de question pour elle de balancer.
« Difficile. Si le harceleur est décédé, ses enfants n’ont pas à le savoir. S’il est toujours vivant, il y a prescription et, en plus, on risque de se faire attaquer en diffamation. Alors, j’estime que le coup de genou que je lui ai asséné ce jour-là dans les parties génitales m’a remboursée. Je n’ai pas été une vraie victime », estime Christine Bravo pour laquelle les victimes « doivent parler, d’abord à la police que sur Internet. Et avant la prescription ».
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