
Stéphane Plaza ne se présentera pas à son procès ce mercredi 28 août, où il devait être jugé par la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Les raisons de cette absence ont été rapidement dévoilées : son état de santé ne lui permet pas de...
Christophe Dechavanne était jugé ce jeudi 20 février pour conduite sous l’emprise de stupéfiants en récidive. L’animateur, déjà condamné en 2021, avait été contrôlé positif à l’été 2024 sur les routes de Toulon-sur-Allier.
Les juges l’ont condamné à 1200 euros d’amende.
Absent lors de l’audience au tribunal de Moulins, c’est son avocat, Me Dylan Slama, qui a pris la parole. Celui-ci a plaidé la nullité du test positif,Et il a argué qu’il n’était pas conforme et qu’il ne respectait pas le seuil minimum.
"On ne sait pas s’il respecte le seuil minimum", a assuré l’avocat, estimant qu’il s’agissait d’un "élément extrêmement fort" juridiquement.
Devant les policiers, Christophe Dechavanne avait d’abord reconnu avoir consommé du cannabis et de la cocaïne. Cependant, lors d’une audition libre, il est revenu sur ses propos. Il a expliqué que si des traces de cocaïne avaient été retrouvées, c’était parce qu’il avait embrassé une femme qui aurait "très probablement" consommé de la drogue.
Selon son avocat, ils auraient eu des "échanges buccaux" durant la nuit. L’animateur a juré n’avoir pas consommé cette substance depuis six ans.
Cette défense rappelle celle utilisée par le tennisman Richard Gasquet, contrôlé positif à la cocaïne en 2009. Il avait expliqué avoir passé la soirée avec une femme dans une boîte de nuit de Miami. Ses arguments avaient convaincu le Tribunal arbitral du sport, qui l’avait blanchi.
Finalement, l’animateur est condamné à 1.200 euros d’amende, une annulation de son permis de conduire et une interdiction de le repasser pendant 6 mois. Son véhicule, une Porsche, est également confisqué.
Cette affaire est un coup dur pour l’animateur, qui affirmait être sobre depuis quelques années. "Je sais très bien quelle réputation j’avais dans Paris. Je sais en plus qui l’a fait courir la première fois, et je suis allé lui dire qu’il fallait que ça s’arrête. Mais c’était trop tard", avait-il déclaré au Parisien.
Il avait également tenu des propos forts sur la drogue, évoquant une conversation avec Pierre Palmade : "J’ai parlé à Pierre Palmade aussi, un soir, il y a très longtemps, aux Bains et je lui ai dis ce que je pensais, qu’il était en train de te foutre en l’air. Plus tard, il m’a appelé pour me dire qu’il avait tout arrêté que c’était grâce à moi, assurait-il dans les colonnes du Parisien. J’ai répondu : ’Merci, pourvu que ça dure.’ Et ça n’a pas duré… "
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