Actuellement à l’affiche d’une Vie, au théâtre des Mathurins, à Paris, Clémentine Célarié dévoile dans son livre « Les mots défendus », qui vient de paraitre chez Albin Michel. Quelques extraits ont été publiés par le magazine Ici Paris.
L’actrice dont le compagnon s’était suicidé il y a quelques années, s’était retrouvée dans le cabinet d’un spécialiste et le verdict a été sans appel. C’est une tumeur.
« Ah ben, c’est c’est le pompon, ai-je pensé dans mon for intérieur. Tumeur cancéreuse, ça veut dire que j’ai un cancer », écrit-elle.
« Je ne suis pas la seule à avoir décroché le pompon. C’est arrivé à beaucoup. J’ai la chance de pouvoir écrire un livre, exprimer un écho que cela a engendré. Le besoin vital de partager une reconnaissance, et mon grand voyage pour y arriver », ajoute-t-elle.
Deux ans après le début de ce combat acharné, qu’elle a finalement gagné, elle refuse d’être regardée avec pitié.
Après le diagnostic de sa maladie, elle avait craint la fin de sa carrière, que les producteurs ne veuillent plus l’embaucher.
Durant deux ans, alors qu’elle était chauve, Clémentine Célarié a porté des perruques sur les plateaux de télévision, et lorsqu’elle est dans l’impossibilité d’assurer une représentation, elle prétextait que les manifestations des Gilets Jaunes, l’empêchaient de se rendre au théâtre.
L’actrice de 62 ans s’était sentie mourir.
Depuis fort heureusement, elle va mieux après avoir terrassé cette maladie.
« Mon cancer est parti ! On l’a détruit. Je me sens libérée…Les épreuves sont des cadeaux quand on sort vivant. J’ai appris ça grâce à Lauren, ma sœur adoptive qui a la maladie de Charcot », explique la comédienne.