A l’époque de sa sortie, Frédéric Mitterrand clarifiait certaines passages concernant le tourisme sexuel en expliquant qu’il n’est question à aucun moment de prostitution enfantine, l’utilisation des mots « garçon » et « gosse » s’entendant dans le sens de jeune homme.
Les termes employés par l’auteur pour décrire ces garçons démontrent cette affirmation. En Thaïlande, le premier prostitué est décrit comme ressemblant à « Tony Leung à 20 ans » qui « est presque aussi grand que moi et certainement plus solide, bâti comme les champions de kick-boxing qui vous allongent en un éclair ».
Cette semaine, l’ex ministre de la culture revient sur cette affaire dans l’Express, à l’occasion de la sortie de son nouveau livre « Mes regrets sont des remords », publié aux éditions Robert Laffont le 3 novembre.
« Contrairement à ce qu’on a pu dire après la parution de La Mauvaise vie, je ne veux pas abuser des gens, explique-t-il. Il y a eu des cas de prostitution, c’est évident, mais je ne faisais pas de mal. En fait, j’ai un vrai problème : j’aime les femmes, mais il y a quelque chose qui me bloque au dernier moment ».