Gad Elmaleh est de retour sur scène avec son nouveau spectacle "Lui-même". Dans celui-ci, l’humoriste évoque sa vie de père, y compris les difficultés scolaires de son fils Raphaël, né de son union avec Charlotte Casiraghi.
Exilé à New York, loin de sa famille, Gad Elmaleh a connu quelques moments de doute, à tel point qu’il a pensé à abandonner son rêve américain.
Même s’il est décidé à conquérir le pays de l’oncle Sam, en démarrant de zéro, l’humoriste reconnait avoir été confronté à quelques moments de flottement. Il a même pensé à renoncer a-t-il reconnu dans « Télé Obs ».
« Grave », répond-il à une question du journaliste qui lui demandait s’il avait déjà songé à renoncer à son rêve américain.
« Parfois tu sors de scène, tu es seul avec ta doudoune, il fait froid... Et c’est dur. Il y a des soirs où tu te prends des gifles, poursuit Gad Elmaleh. Parfois je me disais : "Mais pourquoi je fais ça, j’ai tout ce qu’il me faut : je gagne ma vie, j’ai des fans qui me soutiennent, j’ai des enfants... Pourquoi je suis seul dans une cave au Texas ? ».
« Mais il y a aussi des soirs où tout se passe bien, et tu crois que tu es le roi du monde », précise toutefois Gad Elmaleh.
« C’est dur de percer aux Etats-Unis. Tu t’aperçois de la chance que tu as en France. Ici, tu sors dans la rue, les gens t’arrêtent, tu fais des salles complètes... Aux Etats-Unis, tous les soirs quand je montais sur scène, les mecs me demandaient mon nom et sa prononciation. Ça remet les pieds sur Terre », explique Gad Elmaleh.
« Au-delà de ça, il ne faut pas oublier que tu es payé 30 dollars par passage de 15 minutes en semaine, 100 dollars le week-end. Je connais un gars qui fait 10 sets par soir le week-end. C’est un travail de fou, mais il est content. Il y a beaucoup de fantasmes en France sur les Américains. Le stand-up c’est dur, il y a des centaines de comiques, et beaucoup galèrent », dit-il.
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