Le Festival de Cannes est connu pour ses moments de glamour ; mais de temps à autre pour pour ses petits couacs inattendus. Cette semaine, c’est Gilles Lellouche, réalisateur du film "L’Amour ouf", qui a offert aux spectateurs une séquence cocasse.
Roman Polanski est ciblé par les attaques suite à sa nomination en tant que président des César du Cinéma 2017, que diffusera Canal+ en direct le 24 février prochain.
Il est reproché à l’Académie des César d’avoir nominé un réalisateur, impliqué dans une affaire de viol sur une mineure de 13 ans il y a 40 ans. Cette affaire n’a jamais été jugée aux Etats-Unis.
« La désignation de Roman Polanski est un pied de nez indigne fait aux nombreuses victimes de viols et d’agressions sexuelles », a estimé la porte-parole de Osez le Féminisme, Claire Serre-Combe dans un communiqué.
Très fragilisé par cette affaire, Roman Polanski a pu compter sur le soutien de Gilles Lellouche.
« En France, on fait des polémiques de tout. À Ce moment-là, il fallait lui interdire de vivre sur notre territoire ou d’y travailler. Mais on l’accueille, on lui donne des prix, on l’encense puisque c’est un immense réalisateur, explique-t-il. Je ne suis pas en train d’excuser les faits. Mais pourquoi, aujourd’hui plus qu’hier, devrait-il y avoir scandale ? ».
Pour celui qui tournera « Le Grand Bain » en février « ça n’a pas de sens » et « même la victime, elle la première, en a assez de cette histoire ».
Ce propos est partagé par Aurélie Filippetti, l’ex-ministre de la Culture.
« Je pense que c’est la liberté absolue de l’académie des César. C’est un très grand réalisateur. Je pense que concernant cette affaire, voilà, c’est quelque chose qui s’est passé il y a quarante ans. Et on ne peut pas à chaque fois relancer cette affaire, avait-t-elle déclaré au micro de France Info.
Ces articles devraient vous intéresser :