Philippe Labro sort "J’irais nager dans plus de rivie ?res », aux Gallimard. Pour l’occasion, il se livre dans Paris Match, où il évoque Johnny Hallyday et leur amitié. Il semble regretter de l’avoir vu dans son cercueil. Il aurait rétréci. Laeticia Hallyday était évidemment sous le choc !
L’écrivain et journaliste a rendu visite au fune ?rarium du mont-Vale ?rien au regretté rockeur, emporté quelques jours plus tôt des suites d’un cancer des poumons. Laeticia Hallyday aurait demandé à ce qu’il soit habillé en " chemise western, en nœud de cow-boy, et qu’il garde sa "petite moustache".
Philippe Labro a eu du mal à le reconnaitre.
"Cela n’atteint ni sa me ?moire ni sa dignite ?. Et cela le situe dans l’histoire. Mais oui, quand vous voyez un homme qui a e ?te ? aussi puissant sur sce ?ne dans son cercueil , il vous parai ?t re ?tre ?ci par la mort", a-t-il confié, reconnaissant toutefois que cela "ne le diminue pas".
Il n’était plus lui.
"Je pre ?fe ?re conserver son amitie ?, nos travaux ensemble, son baiser sur la bouche quand il m’a dit : “Comme c ?a les gens croiront que…”, poursuit Philippe Labro, qui se rappelle du rockeur qui avait "une intelligence de la vie inoui ?e".
" il avait l’humilite ? des autodidactes", a-t-il indiqué.
Johnny Hallyday lui a appris à être parolier.
"Je n’avais fait qu’un refrain historique pour Eddy Mitchell, “Le rock est notre vice / C’est la faute a ? Elvis / Nous l’avons dans la peau / C’est la faute a ? Ringo”, de quoi briller a ? l’Acade ?mie", plaisante-t-il.