« J’ai perdu ma mère pendant le tournage du film. Ensuite, alors que j’étais submergé de travail, je me suis énormément occupé de mon père, qui était très âgé et malade », confie-il. « Il est mort un an plus tard, le dernier jour des répétitions d’une comédie musicale que je montais au Châtelet ».
L’acteur s’était alors plongé dans le travail pour masquer la douleur. Il n’avait pas vu la dépression qui pointait son nez.
« À ce moment-là, j’ai explosé et l’explosion fut d’une violence inouïe, confie l’intéressé, comme si j’avais été renversé par un camion. [...] J’aurais pu y rester ».
Lambert Wilson en profite pour parler de son père, « très violent et autoritaire ».
« Aujourd’hui, je n’éprouve plus de colère vis-à-vis de mon père. Sa vie a été très dure. Il a eu une enfance misérable, étant orphelin de très bonne heure. J’imagine que cela devait être difficile pour lui de voir son fils sur son terrain d’action qui risquait de salir son nom par manque de talent ».