C’était sur le plateau de "Quelle époque" que les étincelles ont volé entre Kad Merad et la nouvelle recrue de France Télévisions, Aurélie Casse. Les sourires complices et les plaisanteries taquines ont rapidement suscité l’attention.
Léa Salamé proposait cette semaine une interview de Roman Polanski, un tête à tête qui s’est tendu après que la journaliste ait évoqué ses déboires judiciaires.
Après quelques confidences sur son enfance dans le ghetto de Varsovie, sa passion du cinéma, le réalisateur a été emmené sur un terrain plus polémique, celui de ses déboires judiciaires.
En 1977, Roman Polanski avait été poursuivi pour une affaire de crime sexuel sur une mineure de 13 ans.
L’adolescente a déclaré avoir subi un viol sous l’emprise de l’alcool et de drogue. La victime, Samantha Gailey, future épouse Geimer, a été sélectionnée pour une séance photos commandée par l’édition française du magazine Vogue. Durant la séance, dans la propriété californienne de Jack Nicholson qui était absent, Roman Polanski lui a fait ingérer du champagne et lui a administré un sédatif, le méthaqualone, avant de la contraindre à un rapport anal.
Polanski a été alors incarcéré 47 jours.
Léa Salamé est revenue sur cette sombre affaire qui n’est pas terminée.
« Si vous voulez changer l’angle de l’interview, garde à vous », préviens une première fois le réalisateur, avant s’agacer lorsque la journaliste après avoir tenté d’établir un parallèle entre lui, sa vie, et le Capitaine Dreyfus (qui sera au centre de son prochain film, en 2017).
« Arrêtez, où je vais vous pulvériser », lance alors le réalisateur, en référence à la formule qu’aurait employée en off Nicolas Sarkozy, après son passage dans L’Emission politique de Léa Salamé et David Pujadas sur France 2.
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