Dans une lettre ouverte publiée dans le Journal du Dimanche, plusieurs personnalités dont Louane Emera et Florence Foresti, interpellent Emmanuel Macron en l’invitant à s’engager contre les violences sexuelles.
Pour l’occasion, cinq mesures sont proposées.
« 1. Doublez immédiatement les subventions des associations qui accueillent les femmes au téléphone ou physiquement et doublez le nombre de places d’accueil pour les femmes victimes. 2. Organisez dès 2018, de manière systématique et obligatoire, une formation de tous les professionnel.le.s en contact avec des femmes victimes : enseignant.e.s, magistrat.e.s, policier.e.s, gendarmes, professionnel.le.s de santé, notamment de la santé au travail. 3. Créez au collège un brevet de la non-violence sur le modèle du brevet de la sécurité routière, obligatoire dès la rentrée prochaine.
4. Rendez obligatoire la formation des salarié.e.s et managers à la prévention du harcèlement sexuel au travail, instaurez une négociation obligatoire en entreprise sur ce sujet et protégez l’emploi des femmes victimes. 5. Lancez une campagne nationale de prévention aussi importante que celles sur la sécurité routière, campagne que vous pourriez venir présenter au JT d’une grande chaîne pour affirmer, en tant que chef de l’État, que les violences n’ont plus leur place dans notre pays ».