« J’ai prévenu les autorités parce que j’aimerais vraiment le faire en France. Il y a un tout petit problème : les crédits d’impôt. En France, ils sont pour les films français de 20% et de 30% pour les étrangers. Mais je suis un film français en langue anglaise, donc j’ai droit à 0% en tant que film français.
En tant que film étranger, j’ai droit à 0% car le producteur est français. Je suis dans un trou juridique », regrette le fondateur de « EuropaCorp », qui a pris la décision de tourner en Hongrie, où il obtiendra un crédit d’impôt d’environ 35% à 40%.
« Si on ne peut pas être considéré comme un studio américain normal et bénéficier des avantages comme les autres, on ne pourra pas tourner en France, ça c’est sûr », explique-il.
« Ça me met les boules, dit-il. Je n’ai absolument pas envie d’aller tourner en Hongrie. J’ai envie de tourner dans mon pays avec les techniciens français. Il y a à peu près 1.000 emplois à pourvoir et je n’ai pas envie de les donner à l’étranger. Mais je ne peux pas faire le film si je n’ai pas de crédit d’impôt. C’est juste pas possible matériellement ».