Dans le cadre de "C l’hebdo" diffusée le samedi 14 octobre, Marina Carrère d’Encausse a évoqué son documentaire touchant consacré à la maladie de Charcot et à son compagnon Antoine.
Pendant le programme, une séquence poignante du documentaire a été partagée, mettant en lumière la perspective d’Antoine sur sa maladie et le rôle de Marina dans cette épreuve.
Antoine a exprimé son souhait que Marina ne se sente pas responsable de sa fin et qu’elle n’ait pas à intervenir de manière contraire à la légalité : "Je n’ai surtout pas envie de la culpabiliser en disant : ’Tiens, vas-y, tu es médecin, fais-moi une piqûre.’ Je suis sûr qu’elle en serait capable si c’était dans la légalité et si la loi changeait", a-t-il expliqué dans ce programme de France 5.
Marina Carrère d’Encausse a répondu avec des paroles d’amour et de soutien sans faille : « Dans l’illégalité, je serai capable aussi ».
La maladie de Charcot a apporté des défis inimaginables au couple, mais Marina est prête à tout pour alléger le fardeau d’Antoine : "Si à un moment, il me demandait, parce qu’il n’avait pas les moyens lui-même d’arrêter, bien sûr que je le ferais", a-t-elle déclaré.
Elle a également partagé une réflexion personnelle sur cette expérience difficile : "Ce que je découvre aussi avec cette histoire et avec cette maladie, c’est que l’on évolue beaucoup sur ce que l’on pense."
Antoine Mesnier a également appelé à la préparation préalable des demandes de fin de vie : "C’est tout écrit. Il faut y penser, écrire les demandes anticipées. C’est obligatoire de le faire, mais même à votre jeune âge, faites-le", a-t-il encouragé en regardant la présentatrice Aurélie Casse, avant de conclure avec émotion : "Parce que, si jamais un jour il vous arrive quoi que ce soit, […] au moins, on sait où aller. Moi j’ai tout écrit, j’ai tout préparé."