Depuis début juin, un décret autorise les sages-femmes à prescrire des interruptions volontaires de grossesses médicamenteuses ainsi qu’un arrêt de travail de quatre jours aux femmes qui le souhaitent.
Ce décret a été dénoncé sur Facebook par Elisabeth Paganelli, secrétaire générale du Syndicat National des Gynécologues et Obstétriciens de France (Syngof).
« S’il y a nécessité de quatre jours d’arrêt de travail ce n’est pas une IVG médicamenteuse normale, écrit-elle. Si on considère que la femme est l’égale de l’homme au sein du travail et qu’elle puisse enfin être payée comme l’homme et avec égalité, il faut que les professionnels de santé évitent les arrêts de travail injustifiés à leurs patientes ».
Ces déclarations ont fait réagir Marina Carrère d’Encausse.
« Voici les propos tenus non par un homme sexiste ignorant tout des femmes et de l’IVG mais par une femme, médecin, gynécologue [...]. Ces propos sont graves », a lancé
Marina Carrère d’Encausse, relayée par TV Mag, expliquant qu’une IVG pouvait causer des douleurs pendant plusieurs jours, ou encore provoquer des expulsions de gros caillots « de manière imprévisible », d’où l’intérêt, à ses yeux, d’un arrêt de travail.