Ses faits auraient eu lieu en 1998. L’affaire avait dans la foulée été classée sans suite faute de preuves.
« Je le trouve irresponsable, cet article. Quand j’entends sur un plateau de télévision l’une des auteurs dire solennellement qu’elle appelle les femmes victimes de viol, “par lui ou un autre”, à contacter la presse, je trouve cela abject », regrette la ministre, interrogée à ce sujet dans les colonnes du JDD.
Pour Marlène Schiappa, cette démarche de dénoncer les faits dans la presse ne serviraient « ni la crédibilité de la parole des femmes, ni la lutte contre les violences sexistes et sexuelles ».
Elle affirme que ce procédé irait à l’encontre des mouvements #MeToo et #BalanceTonPorc, qui a permis de libérer la parole des femmes.
Le ministre de la Transition écologique a aussi évoqué cette affaire sur le plateau de BFM pour nier tout en bloc.
« La réponse est non. La réponse est non, et je le dis avec d’autant plus de force que la personne en question qui est parfaitement identifiée, avec laquelle je suis en contact, vous dira la même chose », répondait-t-il à une question de Jean-Jacques Bourdin sur son implication dans cette affaire de viol.
Il est supposé avoir eu des relations avec une adolescente de 17 ans, « petite-fille d’un homme politique célèbre ».
« La plainte a été classée sans suite parce que non seulement l’affaire avait été prescrite, mais les enquêteurs ont considéré que rien ne permettait de poursuivre », indiquait Nicolas Hulot.