Le plus dur cependant est la douleur la nuit et pas question pour l’animateur de Vivement Dimanche de solliciter les infirmières toutes les deux minutes.
"La moindre quinte de toux, c’est une horreur. C’est toute la cage thoracique qui est douloureuse", a confié Michel Drucker au Parisien, précisant avoir un peu dormi grâce aux antidouleurs, à la morphine.
Ce traitement lui a donné des hallucinations. L’animateur de France 2 faisait d’étranges rêves dont il ne précise pas la nature.
"La première fois que je me suis revu dans un miroir, je me suis trouvé terriblement vieilli", a—t-il confié, se réjouissant cependant d’avoir retrouvé l’usage de ses jambes. Il remarché avec une personne qui lui tenait le bas.
"J’ai recommencé à avoir un petit peu de muscle, c’était une grande victoire", précise celui qui attaque sa quatrième semaine de rééducation à la clinique Bizet, à Paris, sous le contrôle de Marc Dufour, chef du service de réadaptation
cardiaque.
"Je réapprends à marcher. Intellectuellement, je découvre que je n’ai pas tout perdu. La voix revient, les mots arrivent. En principe, la semaine prochaine, je vais pouvoir rentrer chez moi . J’ai encore deux mois de rééducation"