Dans une interview accordée à Nathalie Levy dans l’émission "En aparté", sur Canal Plus, Jean-Louis Aubert s’est livré sur des pans sombres de son passé.
Menacé de mort après les attentats à Charlie Hebdo le 7 janvier dernier, Michel Houellebecq s’est réfugié chez son ami, Jean-Louis Aubert confirme ce dernier lors d’un entretien avec « Nice-Matin ».
« Ce jour-là, je devais me rendre à République avec mon fils Arthur lorsque j’ai appris ce qui venait de se passer. J’étais sidéré que cela arrive le jour-même de la sortie du bouquin de Michel », confie le chanteur, qui a « été particulièrement choqué par la disparition de Bernard Maris, le journaliste économiste et écrivain qui figurait parmi les victimes à Charlie Hebdo, qu’il connaissait bien ».
« D’aucuns estimant Michel menacé, la Préfecture de police m’a contacté en me demandant de l’accueillir chez moi une semaine », précise-t-il.
« Nous avons échangé nos idées, nos accords et désaccords, des nuits entières, et pour moi, Michel est un être qui érige l’amour de ses congénères en valeur suprême, plus que moi encore ! Rien à voir dans l’intimité avec le côté acide que ses détracteurs lui reprochent. Et il n’est satisfait de lui-même que lorsqu’il n’a plus d’opinion personnelle sur ses propres écrits, lorsqu’il s’inscrit dans l’observation pure, avec l’écriture en marche devant lui ».
De la mort de son ami Bernard Maris, l’écrivain en parlait sur le plateau du « Grand Journal » sur Canal Plus, quelques jours après sa disparition.
« C’est la première fois de ma vie que quelqu’un que j’aimais se fait assassiner. Je parle de Bernard Maris. On devait faire un débat fin mars parce qu’il écrivait un nouveau livre sur la France. La France Douce et Amère », disait-il. J’espère que son livre était suffisamment avancé pour que l’on puisse le publier tel quel ».
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