Dans une interview accordée à Nathalie Levy dans l’émission "En aparté", sur Canal Plus, Jean-Louis Aubert s’est livré sur des pans sombres de son passé.
Le chanteur a notamment évoqué ses pensées suicidaires à la fin du groupe Téléphone.
"La solitude était forte. Curieusement, je crois que j’étais moins seul après Téléphone qu’à des périodes à la fin [de Téléphone]", a-t-il confié. L’artiste a également évoqué ses excès et ses addictions, sans pour autant se victimiser.
C’est dans un moment de profonde détresse que Jean-Louis Aubert, qui a été forcé dans le passé à quitter son appartement parisiensuite à une explosion, a failli basculer.
"J’étais là, assis chez moi et j’ai dit : ’Maintenant tu choisis, soit tu te pends, soit tu sors dans la rue’, et je suis sorti", a-t-il raconté. Un choix de vie qui lui a sauvé la peau.
"Je me souviens d’un visage que j’ai croisé, il y avait une dame, je vais paraître un peu spirituel mais c’est comme si j’avais écrit sur mon front : ’J’ai besoin d’aide, j’ai besoin de rencontrer quelqu’un’", s’est-il souvenu.
De cet épisode, il en avait déjà parlé lors d’un entretien accordé au Monde. Il était au prise avec des difficultés financières.
« On m’annonçait un contrôle fiscal à cause du partage des droits d’auteur. On me réclamait plus d’argent que j’en avais gagné », avait-il confié..
A l’époque, il ne vivait pas dans le luxe.
Jean-Louis Aubert habitait un petit nid t à l’ouest de la gare de l’Est. Son groupe Téléphone allait mal.
« Le groupe allait mal, j’étais seul chez moi. La notoriété ne me servait pas de médicament. Je me souviens du jour où je me suis dit : j’ai deux solutions, je me suicide (c’est la seule fois que j’y ai pensé) ou je sors dans la rue ».
La seconde solution a été choisie, et il a bien fait.
En deux semaines plus tard, sa vie a bousculé. Il a rencontré l’amour, a déménagé et ensuite il a eu un fils.
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