Cette séquence a rapidement provoqué une controverse. Alors que l’ambiance était festive, avec les deux leaders politiques chantant "L’envie" de Johnny Hallyday et dansant sur "J’irai où tu iras" de Céline Dion, certains ont jugé ces images inappropriées en raison de l’attaque terroriste survenue plus tôt dans la journée contre unesynagogue à La Grande-Motte, dans l’Hérault.
Benjamin Haddad, député Ensemble, a exprimé son indignation sur X (anciennement Twitter), soulignant que "le soir d’un attentat antisémite, on rit, on danse, on s’amuse avec un personnage affublé du masque du président. Tout va bien au NFP." Ce commentaire a alimenté la polémique, plaçant Olivier Faure et Marine Tondelier sous le feu des critiques.
En réponse à cette situation, Olivier Faure a qualifié cette polémique de "grotesque". Sur son compte X, il a rappelé que "nous sortons d’une immense fête populaire, les JO, où nous avons partagé le bonheur d’être ensemble, où nous avons chanté, dansé, ri, applaudi, alors que le monde brûle et la guerre est à nos portes." Il a conclu en affirmant que "la vie doit l’emporter", une manière pour lui de souligner l’importance de ne pas céder à la morosité malgré les circonstances.
Marine Tondelier, de son côté, a également réagi en présentant ses excuses aux personnes qui ont pu être choquées par cette danse. Toutefois, elle a tenu à préciser qu’elle n’allait pas s’excuser davantage, affirmant sa sincérité et son intégrité en tant que femme politique. "Je ne bois pas, je ne fume pas, je ne prends aucune drogue, je ne bois même pas de café, je danse", a-t-elle déclaré, ajoutant ainsi une touche personnelle pour répondre à ses détracteurs.