Alors que ses émissions, 20h30 le samedi et 20h30 le dimanche, ont longtemps dominé les audiences du week-end, la dynamique semble s’essouffler.
Sur le plateau de Touche pas à mon poste ce vendredi 6 décembre, Gilles Verdez est revenu sur des critiques acerbes qui visent le présentateur.
La direction de France 2 envisagerait de remettre en question la place de Laurent Delahousse.
En cause : une baisse des audiences mais aussi des reproches sur son attitude en coulisses. Gilles Verdez n’a pas mâché ses mots en citant l’article du magazine Voici qui fait état de quelques frictions au sein de la rédaction de France Télévisions.
« Un rédacteur en chef dit que ‘ses interviews sont devenues catastrophiques’. Il y aurait une posture professorale qui dérange, avec des bras croisés et un ton omnipotent », indique le chroniqueur.
Le compagnon de Fatou a aussi évoqué des tensions internes.
« On dit qu’il n’est pas très sympa avec les équipes, qu’il privilégie son assistante au détriment des autres membres de la rédaction. Ce comportement est aujourd’hui remis en lumière à cause des audiences décevantes », fait savoir le chroniqueur.
La situation devient d’autant plus délicate que le présentateur est désormais concurrencé par Anne-Claire Coudray sur TF1, dont les journaux attirent une audience plus fidèle. Bien que ce phénomène ne soit pas nouveau, les chiffres resteraient préoccupants.
Cependant, malgré ces critiques, France Télévisions a toujours renouvelé sa confiance à Laurent Delahousse. Lors d’une conférence de presse récente, Alexandre Kara, directeur de l’information, avait déclaré que "le 20 Heures est l’édition de la rédaction, il n’appartient ni à Laurent Delahousse, ni à Anne-Sophie Lapix."
Si la rédaction reste maîtresse du contenu, ces propos laissent entendre qu’aucune incarnation n’est irremplaçable.
Pour l’instant, la direction de France 2 reste discrète sur les potentielles décisions à venir. En attendant, le journaliste continue d’incarner les journaux du week-end, même si le vent semble tourner. Une affaire à suivre de près.