Ce dimanche 9 juin, plus personnalités politiques de tous bords se sont réunies pour analyser les résultats des élections européennes.
En pleine soirée électorale, Rachida Dati n’a pas été tendre avec Nathalie Kosciusko-Morizet, dont elle a minimisé l’agression sur le plateau de BFM TV.
« En 2014 j’ai dénoncé des agressions, assure avec Rachida Dati. J’ai été bousculée, insultée, on m’a craché dessus, me traitant de sale arabe, me traitant de délinquante, traitant ma fille de bâtarde, avec des affiches collées sur son école ».
’Personne s’en est jamais indigné. Les indignations à géométrie variable, ça crée ça. Voilà les conséquences », se plaint l’ex ministre de la justice.
Nathalie Kosciusko-Morizet est supposée avoir été agressée par Vincent Debraize, le maire de Champignolles, qui était convoqué ce week-end par des policiers en charge de l’enquête.
Cette altercation avait provoqué la chute de l’ex ministre.
L’agresseur présumé de Nathalie Kosciusko-Morizet a reconnu avoir insulté la candidate LR, vaincue dimanche aux législatives à Paris, mais a cependant contesté toute violence physique à son encontre.
« A ce moment-là, elle se protège, elle met sa main devant son visage pour se protéger et les tracts heurtant sa main de manière assez violente, elle reçoit sa propre main dans sa figure », a relaté Geoffroy Van der Hasselt, un photographe de l’AFP.
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