A l’époque, le rappeur avait reconnu avoir porté le premier coup au vendeur de la boutique parisienne de Booba , « Unkut ».
Il s’en était en effet pris violemment à un jeune homme de 19 ans travaillant dans cette boutique. Entre la vie et la mort, la victime était finalement sortie du coma.
Maître Francis Terquem, l’avocat de Rohff, expliquait à l’époque que son client avait porté au vendeur « une gifle sans doute appuyée », déplorant ensuite que l’intéressé se soit emporté par des admirateurs « fanatiques » qui voulaient en découdre avec Booba.
Aujourd’hui devant le tribunal correctionnel de Paris, le procureur a dénoncé un « lynchage » sur fond de « haine » entre rappeurs sur les réseaux sociaux.
Il a estimé que Rohff avait « prémédité » cette expédition punitive, et a évoqué à cette occasion une « ultra-violence », confirmée par les caméras de surveillance.
L’une des victimes étant "laissée quasiment pour morte », a lancé l’accusation.
Le jugement devrait être mis en délibéré.