Le conseiller général de l’Aisne avait confirmé dans le cadre de l’émission de Ruth Elkrief sur BFM TV les informations du Point selon laquelle l’équipe de campagne de 2012 de Nicolas Sarkozy a payé des prestations de l’entreprise Bygmalion, chargée de communication, à un tarif trop important.
Et suite à ses confidences, il avait été étrillé comme le rappelle Le Monde. Jérôme Lavrilleux raconte avoir songé à mettre fin à ses jours avant de recevoir un SMS de soutien de Ruth Elkrief.
« Je suis passé dans la lessiveuse. J’ai personnellement, moralement, physiquement, payé. Bien plus que ce que prévoit le code pénal, estime-t-il avant de revenir sur son interview sur BFM.
« Au moment où je révèle les choses, j’ai l’impression de me regarder, et je me dis que c’est la fin de ma vie actuelle. Au fur et à mesure, je m’aperçois qu’il n’y aura pas de retour en arrière possible ». explique-t-il.
De retour chez lui dans l’Aisne, il avoue avoir pensé à mettre fin à ses jours.
« Je me suis dit : "Je n’en peux plus, j’arrête." Chez moi, j’ai une grange, alors j’y suis allé. Là, j’ai pris une grosse corde, et je l’ai passée sur une poutre… », se souvient le politicien.
C’est là qu’il va recevoir deux SMS. Le premier d’un journaliste de l’AFP, le second de la journaliste Ruth Elkrief. « Jérôme, ça doit être très dur, mais il fera beau demain" lui a-t-elle écrit. « Et là... Il fera beau demain... Cette phrase, je crois que toute ma vie, je ne..." lâche-t-il, encore ému par cet sms. Je laisse la corde sur la poutre. Ça s’est vraiment joué à pas grand-chose ».
">18 juillet 2017