Le différend a commencé après une interview tendue entre Ruth Elkrief et Manuel Bompard, représentant de La France insoumise, sur les ondes de LCI. Jean-Luc Mélenchon a réagi de manière virulente sur Twitter, qualifiant la journaliste de "manipulatrice" et laissant planer des accusations graves.
« Si on n’injurie pas les musulmans, cette fanatique s’indigne. Quelle honte ! », a lancé l’ancien candidat de la présidence de la République, sur X, l’ancien Twitter. « Bravo Manuel Bompard pour la réplique. Elkrief réduit toute la vie politique à son mépris des musulmans ».
La journaliste serait depuis menacée, ce qui aurait amené Gérald Darmanin, à la placer sous protection. Pas question de prendre des risques.
Invité sur BFMTV et RMC, Gérald Darmanin a d’abord condamné fermement le comportement de Jean-Luc Mélenchon, déplorant le tweet qui a mis en danger la vie de la journaliste.
Le ministre de l’Intérieur a déclaré : "Il met une cible dans le dos de Madame Elkrief, qui avait déjà eu beaucoup de menaces en tant que journaliste. J’ai décidé ce matin, vu les menaces de Monsieur Mélenchon et d’autres, de remettre une protection policière à votre consœur."
Ruth Elkrief, cible des attaques, a réagi sobrement en soulignant l’importance de la liberté de la presse. Sur les réseaux sociaux, elle a déclaré : "Être journaliste n’est pas un métier facile, mais la liberté de la presse est cruciale pour notre démocratie. Merci à tous pour votre soutien."
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