En entretien avec le Parisien, celui qui était vice-président de l’application des peines du tribunal de Toulouse, rappelle que l’ex leader de Noir Désir réunissait toutes les conditions pour sortir de prison, suite à sa condamnation à huit ans de prison.
Bertrand Cantat « à l’apparence juvénile, réservé, fragile », remplissait tous les conditions exigées exigés par la loi pour être libéré de manière conditionnelle : « comportement irréprochable, psychothérapie, indemnisation complète des parties civiles et bien sûr une activité professionnelle à la sortie ».
« Il n’y avait strictement aucune raison de refuser cette libération justifiée et méritée, au motif que le détenu était célèbre », insiste le magistrat pour lequel le retour de Bertrand Cantat sur la scène publique « s’est déroulé de manière progressive, discrète, décente » » ce qui est la « règle pour la réinsertion des condamnés ».
Bertrand Cantat, explique-t-il par ailleurs n’est pas un « meurtrier ». « il a été condamné pour "coups mortels" et non pour "homicide volontaire", indique-t-il.