’La difficulté n’est pas de répéter ce qu’on lit dans les journaux le matin. L’idée est d’avoir sa propre intelligence des événements. Trouver ’un angle’ comme on dit, trouver un mode de décryptage de l’actualité et du monde qui soit tellement personnel que personne ne peut vous plagier et surtout que vous ne pouvez même pas vous plagier vous-même parce que le lendemain, vous vous autorisez à penser un peu différemment de la veille’, explique-t-il.
’Ça ne veut pas dire qu’on change d’avis, ça veut simplement dire que la réalité étant plus compliquée que la pensée humaine, il faut sans cesse essayer de s’ajuster à la complexité du monde et trouver une vision du monde non pas figée une fois pour toute mais qui change infiniment’, dit-il.
Le complice de Laurent Ruquier explique ensuite qu’il est difficile d’avoir un avis sur tout.
’C’est très difficile (d’avoir un avis sur tout, ndlr) mais il faut se forcer à le faire car on s’aperçoit qu’on progresse dans sa propre intelligence en essayant d’être le contraire de ce qu’on était la veille", a-t-il expliqué.