Séquestré et victime de violences pendant des mois, Alain Delon ne doit son salut qu’à l’intervention de ses trois enfants, qui ont eu le courage de porter plainte et de le libérer des griffes d’Hiromi, une étrange dame de compagnie, Hiromi.
Dans une tribune publiée dans Paris Match, Alain Delon a rendu hommage à Simone Veil, décédée la semaine dernière à l’âge de 89 ans.
L’acteur légendaire explique qu’elle avait la « beauté » d’une femme « intimidante » qui fascinait toutes les personnes qu’elle rencontrait.
L’ex ministre de la santé « détenait cette autorité naturelle ».
« J’ai adoré cette femme, je l’admirais. Elle était exemplaire et tellement belle !, écrit l’acteur de 81 ans. Elle est restée belle jusqu’au bout. J’avais vraiment une passion pour elle. Elle était ce que j’appelais une ’femme fauve’. Une femme qui aime ou qui déteste. Mais j’avais la chance qu’elle m’aime ».
« J’étais avec elle l’opposé de ce que je suis en réalité. Je n’étais plus le dragueur impénitent. Elle m’impressionnait trop, par son parcours et par ce qu’elle a réalisé. Elle était une femme inaccessible pour quelqu’un comme moi. Pas pour Delon, mais pour Alain, de là où il vient », ajoute Alain Delon.
« Elle avait la beauté de Romy [Schneider, NDLR], cette beauté devant laquelle on ne peut que s’incliner. (...) Elle était très éprise de son mari mais, parfois, nous nous retrouvions pour aller dîner, comme si nous étions deux célibataires. (...) Il m’arrivait parfois de prendre des libertés avec elle. (...) Parfois aussi, je lui disais que j’avais envie de l’embrasser et elle riait encore », se rappelle-t-il.
« Elle m’a permis d’évoluer et de comprendre un certain nombre de choses. J’étais contre l’avortement, sans doute par ignorance et par l’influence de mon milieu. Grâce à elle, je pense différemment. Elle m’a permis de comprendre pourquoi c’était un droit pour les femmes », conclut le comédien.
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