François Hollande est de retour sous les projecteurs après avoir donné son point de vue tranché sur deux personnalités, footballeur Karim Benzema et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. C’était lors de sa participation à l’émission "Quelle...
Anne Hidalgo a mis en doute un article du Canard Enchainé, qui prétend que la maire de Paris aurait été agacée de trouver Manuel Valls et François Hollande à son arrivée au Bataclan, touchée par un attentat terroriste le 13 novembre.
« Monsieur le Directeur,
Je découvre avec colère l’écho dans lequel vous me prêtez des propos que je n’ai pas tenus, après avoir sous-entendu que j’étais partie, puis revenue d’une zone que je n’ai jamais quittée », écrit la maire de Paris dans un courrier adressé à la direction de l’hebdomadaire satirique. Il « a suffi de quelques lignes à l’auteur évidemment anonyme de cette brève pour accumuler deux mensonges ».
« Il prétend d’abord qu’après avoir été invitée à quitter les abords du Bataclan, j’y suis revenue une heure plus tard : Anne Hidalgo arrive devant le Bataclan, les services de police lui demandent de ne pas rester sur place. L’assaut n’a pas encore eu lieu. Une heure plus tard, la Maire de Paris revient boulevard Voltaire. Cinquante personnes peuvent démentir aujourd’hui ce qu’ils auraient infirmé hier si un journaliste moins débonnaire avait pris la peine de consolider son information. Arrivée aux alentours de 23 heures sur les lieux, je ne les ai en effet plus quittés avant 2 heures du matin, moment où je me suis rendue à la rencontre des rescapés à la mairie du 11ème arrondissement puis à l’Hôtel Dieu », ajoute-t-elle.
Ce qui agace le plus la maire de Paris ce sont les propos qui lui sont prêtés, après avoir découvert la présence de François Hollande, Manuel Valls et Cazeneuve au Bataclan. « C’est incroyable ! s’écrie-t-elle. Qu’est-ce qu’ils font là, ceux-là ? ». En mettant dans ma bouche ces mots lapidaires et méprisants, votre journal fait davantage que mentir : il me porte gravement atteinte. D’une part, il insinue que je pourrais tenir de tels propos vis-à-vis des plus hautes autorités de l’État dont je respecte à la fois la personne et la fonction ; et d’autre part, il imagine que je pourrais, dans de telles circonstances, faire preuve de telles mesquineries ». C’est bien mal me connaître que d’espérer me trouver silencieuse et vaguement honteuse après cet écho mal imaginé et mal intentionné ».
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