Élisabeth Borne « abimée » : Les raisons cachées de sa démission, entre fatigue et épuisement
Élisabeth Borne, après moins de deux ans à la tête de Matignon, a surpris en démissionnant du gouvernement le 8 janvier.
Invitée ce mercredi 23 octobre sur France Inter, Élisabeth Borne s’est exprimée sur les rumeurs qui circulent depuis un certain temps à son sujet.
L’ancienne Première ministre a profité de cette prise de parole pour évoquer les fausses informations sur son orientation sexuelle, un sujet abordé dans son livre Vingt mois à Matignon, publié ce jour même aux éditions Flammarion.
Dans son ouvrage, celle qui était immortalisée cet été dans le Var avec son homme, Patrice Obert, explique que ces rumeurs d’homosexualité, bien que fausses, n’ont rien d’un hasard.
Selon elle, elles auraient été propagées par des membres de son propre camp politique. "Les rumeurs sur ma prétendue homosexualité ne sont pas parties de nulle part. J’ai toutes les raisons de croire que mon propre camp politique les a lancées", écrit-elle.
Lors de son passage à la radio, elle s’est dite très surprise que, de nos jours, certains puissent imaginer qu’elle cacherait une telle information.
"En fait, j’ai trouvé ça incroyable qu’on puisse imaginer qu’à l’heure où on est, j’aurais pu être homosexuelle et ne pas le dire", a-t-elle expliqué.
Élisabeth Borne a également tenu à rétablir la vérité concernant sa vie privée, affirmant partager la vie de Patrice Obert, un homme resté discret sur la scène publique. « Ça m’a paru complètement incompréhensible, donc ces rumeurs permanentes, je n’ai vraiment pas compris », a-t-elle ajouté.
L’ancienne cheffe du gouvernement a également souligné que, dans la sphère politique, nombreux sont ceux qui n’ont aucun mal à parler de leur orientation sexuelle.
« Il y a des tas de femmes et d’hommes politiques qui n’ont aucun problème pour dire qu’ils sont homosexuels, donc j’ai essayé d’expliquer que si je l’avais été, je n’aurais pas eu de problème pour le dire », a-t-elle affirmé. Mais stopper ces rumeurs est une tâche ardue, comme elle l’a résumé sur France Inter : "Quand vous les démentez, on dit : ’ça veut bien dire qu’il y a quelque chose’, et si vous ne démentez pas, on dit : ’Bah, vous voyez, elle ne dément même pas, donc ça doit être vrai’".
Un vrai casse-tête pour la femme politique de 63 ans, qui semble pourtant avoir choisi de ne plus laisser ces bruits de couloir troubler sa vie.
">October 22, 2024Ce mercredi, dans la #Matinale de @franceinter :
A 8h20, @Elisabeth_Borne, députée de la 6ème circonscription du Calvados et ancienne Première ministre, sera l'invitée du Grand Entretien.
Son récit "Vingt mois à Matignon" (@Flammarion) paraît ce mercredi.#Le710Inter pic.twitter.com/Jldw5bp7L3
— France Inter Presse (@inter_presse) https://twitter.com/inter_presse/status/1848768780479971595
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