Le festival international du film de court-métrage Fenêtre sur courts, prévu du 6 au 9 juin à Avignon, a été reporté en raison de la controverse entourant son parrain, Richard Berry.
Au micro de France Info, Me Sophie Obadia, l’avocate de Richard Berry, a déploré la médiatisation de l’affaire opposant l’acteur à sa fille Coline, qui l’accuse d’abus. Les faits remonteraient à une trentaine d’années. Un phrase de Coline Berry l’a choquée.
La femme de loi s’inquiète ensuite de la "folie ambiante" et de "la peoplisation" qui entoure cette affaire à laquelle l’acteur lui-même a réagi dans un post sur Instagram.
"Nous avons quelques principes en droit qui nous gardent de la folie ambiante. Je parle de folie ambiante. La peoplisation, la médiatisation à outrance hors les tribunaux - j’ai entendu ce matin Coline Berry dire : "Je n’ai pas eu besoin d’un procès" - donc nous sommes hors procès", a-t-elle indiqué.
L’avocate de Richard Berry rappelle les grands principes de droit que sont la présomption d’innocence et la prescription.
Et si tout le monde les dénonce, "c’est une catastrophe qui s’annonce", a-t-elle mis en garde.
"Revenons aux faits, à la justice qui évidemment ne doit pas se rendre sur la place publique, mais j’y suis contrainte. Allons voir très clairement auprès de la brigade des mineurs ce qui est reproché, et je l’apprendrai à cette occasion à Richard Berry, les dates des choses, les dates des témoignages. Lui aussi a beaucoup à dire sur ces questions", a-t-elle assuré.
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