« Je ne me suis jamais senti invulnérable. Mais si tu passes ton temps à écouter ceux qui t’expliquent pourquoi ça ne va pas marcher, tu ne fais jamais rien », confie lors d’un entretien accordé au JDD Bernard Tapie, aux prises avec un cancer du pancréas , l’un des types de cancer les plus violents.
La maladie le fait terriblement souffrir, mais hors de question de se laisser abattre. Il précise ensuite la manière dont il compose avec la souffrance.
Lorsqu’il se sent moins bien, il s’oblige à sortir, à bouger, à faire du vélo. « Lutter contre le cancer, c’est un combat intérieur. Tu dois donner assez d’énergie à tes cellules saines pour combattre tes cellules malsaines », dit-il.
Bernard Tapie se réjouit par ailleurs du soutien au quotidien du personnel hospitalier, des gens extraordinaires, « d’un dévouement incroyable alors qu’ils travaillent dans des conditions pénibles. J’ai envie de les aider à mon tour. Avec un petit groupe de professeurs de médecine, on prépare un livre qui fera des propositions pour améliorer le fonctionnement de l’hôpital et les relations entre les malades et leurs médecins – ça doit sortir à la fin de l’année ».