Profondément éprouvée par cette audition de huit heures concernant les allégations selon lesquelles son mari aurait influencé la rétractation de Ziad Takieddine quant au financement de la campagne de 2007, Carla Bruni est sortie comme si de rien n’était, accompagnée de sa fille pour une séance shopping. Hors de question de mêler Giulia aux affaires judiciaires de son père !
Et s’elle tente de s’afficher forte, ce serait pour éviter que sa fille soit traumatisée par les déboires de son père.
Aussi, le dimanche 18 juin, Carla Bruni-Sarkozy et sa fille de 11 ans ont déambulé ensemble, « sans garde du corps à l’horizon, dans les boutiques du centre commercial Beaugrenelle (15e arrondissement) avant de se rendre au Bon Marché (6e arrondissement) ».
Et cette sortie immortalisée par le magazine Closer a fait le plus grand bien à Carla Bruni, qui cinq jours plus tôt a vécu expérience unique et particulièrement éprouvante.
Elle a été interrogée par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) à Nanterre. Ces interrogatoires faisaient suite à l’enquête sur la rétractation des accusations de Ziad Takieddine concernant un éventuel financement libyen de la campagne présidentielle de 2007 de l’ancien président.
D’après Closer, Carla Bruni a été choquée par cette convocation inattendue. Quant à elle, elle a été interrogée en tant que simple témoin.
Elle a « très mal vécu cette audition interminable, d’autant plus que, dès midi, les enquêteurs financiers ont perquisitionné leur domicile du 16e arrondissement. Heureusement, à cette heure-là, Giulia était déjà à l’école ».